Apport calorique du mouton
100g d’agneau :
Un repas riche en protéines avec ses 33,4 grammes apporte une énergie de 234 kilocalories. C’est presque négligeable en sucres, un maigre 0,1 gramme seulement ! Quant aux matières grasses, elles se chiffrent à 11,1 grammes. Une composition bien équilibrée pour ceux qui surveillent leur ligne tout en cherchant à se muscler !
Apport calorique d’un mouton ?
Dès l’aube de leur civilisation, les humains ont commencé à déguster la chair ovine, signant le passage d’un mode de vie nomade à celui d’agriculteur éleveur. Actuellement, elle est moins prisée que d’autres viandes telles que le poulet ou le porc. On entend par « mouton » un animal adulte qui a franchi le cap des deux années. Toutefois, c’est plutôt sa version juvénile – l’agneau – que l’on voit régulièrement trôner dans nos boucheries grâce à sa texture moelleuse et une saveur subtile.
Nutritionnellement parlant, cette source protéinée ne s’en laisse pas compter : pour chaque portion de 100 grammes, on compte approximativement 234 calories réparties entre une teneur en protéines robuste de 33% et un apport lipidique mesuré de 11%.
Parmi les bêtes domestiquées de la première heure
Les ovins furent parmi les premiers compagnons de l’homme dans l’aventure de la domestication, grâce à leur docilité et leur taille modeste facilitant leur gestion. Leur fertilité contribue également à cette relation symbiotique.
Au cœur de cette alliance, le mouton excelle en tant que fournisseur généreux des matières essentielles. Sa chair riche en protéines nourrit nos corps tandis que sa toison se transforme en vêtements pour nous réchauffer lors des froides journées d’hiver. Son cuir épais trouve place dans notre garde-robe sous forme de pièces durables et élégantes.
Quand il s’agit d’artisanat domestique, la graisse ovine devient un précieux allié, trouvant son utilité aussi bien dans l’étanchéité que dans la confection artisanale de savons doux pour la peau. Enfin, n’oublions pas le lait onctueux des brebis qui se décline en un éventail gastronomique allant du fromage affiné aux yaourts onctueux.
D’une pelote à une assiette savoureuse, le mouton incarne une richesse naturelle ancrée au cœur de nos traditions et notre quotidien.
Une créature mythique
L’empreinte du mouton dans les traditions humaines est indéniable. Dès l’aube de la civilisation, nos ancêtres honoraient cet animal à travers des rites sacrés ; des vestiges vieux de 8000 ans en témoignent sur le territoire qui forme aujourd’hui la Turquie. Non seulement le mouton incarnait-il la divinité dans d’anciennes croyances égyptiennes, phéniciennes ou encore babyloniennes, mais il s’inscrivait aussi profondément dans les textes et pratiques de grandes religions monothéistes.
En effet, au cœur même des Écritures saintes telles que l’Ancien Testament, le mouton y figure comme symbole fort. Dans l’Islam également, il joue un rôle central lors de l’Aïd, signifiant à lui seul un acte de foi profond et partagé. La tradition juive n’est pas en reste avec le rituel du Korban où l’animal se transforme en offrande pieuse.
Quant à la chrétienté, elle pare souvent ses récits et son iconographie du doux visage ovine comme gage de pureté et d’innocence. Ce faisant, on voit bien que l’emblème du mouton traverse les âges et les frontières culturelles pour se poser en témoin silencieux d’une spiritualité commune à plusieurs pans de notre humanité.
Mouton et diète
Lorsqu’il s’agit de surveiller son alimentation, intégrer la viande de mouton avec parcimonie peut se révéler judicieux. Certes, elle arbore un taux de lipides plus élevé que certains substituts plus maigres comme le filet de poulet ou quelques pièces de boucherie rouge allégée. Cependant, elle reste moins grasse que d’autres options et constitue une excellente source de protéines bénéfiques pour le maintien musculaire et métabolique.
Attention toutefois à ne pas confondre avec l’agneau, fréquemment proposé sur les étals. Jeune version du mouton, ce dernier est nettement plus riche en matières grasses et offre moins de protéines. Sa consommation devrait donc être encore plus limitée pour ceux qui aspirent à un régime équilibré. Il vaut mieux privilégier la viande issue du mouton adulte pour ses apports moindres en gras et sa richesse protidique avantageuse.
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